Quels sont les métiers des financements spécialisés ?

Article rédigé en partenariat avec l’Opco Atlas.

Les financements spécialisés regroupent au sein des sociétés financières les activités au service des entreprises et des professionnels (avec le crédit-bail, mobilier et immobilier, les Sofergie et l’affacturage), ainsi que des ménages (crédit à la consommation et à l’habitat). Ils offrent également une gamme de services financiers (cautions) et de services d’investissement.

Ils sont regroupés autour de quatre branches :

• relation client et développement commercial
• traitement et supervision
• fonctions supports
• direction et administration

Parmi elles, on trouve des métiers aussi divers qu’auditeur clientèle, ingénieur commercial, chargé d’affaires affacturage, conseiller en recouvrement… Des métiers peu connus, mais qui ont un véritable impact sur le quotidien des gens.

Recouvrement et audition clientèle : zoom sur les quelques métiers clés de financements spécialisés

Les mots employés dans ce titre te semblent certainement obscurs, mais ils désignent des métiers des financements spécialisés très axés sur le contact humain !

Par exemple, le métier d’auditeur clientèle consiste à auditer les clients des entreprises, ce qui permet par exemple de vérifier que les factures financées par la banque pour laquelle l’auditeur travaille sont remboursées par les clients. C’est un métier dynamique, puisque tu peux être amené à te déplacer chez tes clients, en France et même à l’international ! Tu peux accéder à ce métier après un master des métiers de la banque. Pour l’exercer, tu devras maîtriser des compétences comme la comptabilité financière ou l’audit. Mais les qualités humaines sont également très importantes : le dynamisme, l’adaptation au changement et la curiosité.

Si tu souhaites être dans l’accompagnement et beaucoup bouger, le métier d’ingénieur commercial pourrait t’attirer. Dans le domaine des financements spécialisés, un ingénieur commercial peut accompagner plusieurs partenaires pour les aider à développer leurs ventes. Ainsi, il se rend régulièrement chez ses clients. Il leur dispense des formations sur la partie réglementaire du financement, par exemple. La relation humaine est donc au cœur de ce métier, tout comme la réactivité et la disponibilité.

Enfin, si tu souhaites un métier qui lie à la fois le relationnel sans forcément avoir à te déplacer, alors le conseil en recouvrement pourra peut-être t’intéresser. Être conseiller en recouvrement, ça signifie accompagner les clients en situation d’impayés. Tu vas donc proposer des solutions à des personnes qui sont souvent en difficulté après un accident de la vie. Un conseiller en recouvrement peut gérer jusqu’à 50 clients par jour ! Les qualités à avoir pour ce métier sont l’écoute et l’empathie. En effet, tu devras savoir te mettre à la place du client.

Un domaine qui forme beaucoup sur le terrain, en alternance

Le secteur des financements spécialisés recrute beaucoup en alternance, qu’il s’agisse des contrats de professionnalisation ou d’apprentissage. Et la demande ne baisse pas : ainsi, les contrats de professionnalisation ont augmenté de 20 % en 2021 par rapport à 2020. Ceux en apprentissage, quant à eux, ont connu une hausse de 49 % !

Sache que c’est un métier qui attire aussi bien les apprenties que les apprentis : en effet, la parité est plutôt respectée. Que ce soit en alternance ou en apprentissage, tu trouves en moyenne 55 % de garçons pour 46 % de filles.

Enfin, si tu te demandes quelle formation suivre pour travailler dans le domaine des financements spécialisés, les formations les plus sollicitées par les alternants te donneront peut-être une première piste. Ainsi, ceux en contrat d’apprentissage sont majoritairement en BTS NDRC (Négociation et digitalisation de la relation client). Quant aux étudiants en contrat de professionnalisation, ils optent surtout pour une certification intermédiaire en opérations de banque et service de paiement (IOBSP).

Action financée et pilotée Atlas, OPCO des services financiers et du conseil, selon des axes de coopération définis dans la convention signée avec le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.