Iconographe

L' «icono » peut travailler au sein du service photo ou documentation d’organes de télévision, de presse, d'édition, d’institutions culturelles, dans une entreprise de publicité ou dans une agence spécialisée. Il peut être free-lance ou salarié. Après avoir pris connaissance du produit à illustrer, il recherche les visuels (photographies, croquis, schémas, dessins, gravures...) les plus pertinents, esthétiques et originaux. Impératif : inscrire ces éléments dans la maquette prévue et traduire le message du texte sans dénaturer la ligne éditoriale de la publication.

Selon les cas, il répond à une commande précise ou dispose d’une plus grande latitude dans sa recherche. Il négocie le coût des images en fonction de son budget et s'occupe des droits de reproduction et de diffusion. Il archive (désormais sous format numérique) celles susceptibles d'être réutilisées.

Avec l’expérience, l'iconographe peut devenir responsable d'un service de documentation ou de graphisme. Ou encore se tourner vers l'image animée (clips, extraits de films...) en devenant recherchiste ou documentaliste audiovisuel.

Le métier d’iconographe requiert des connaissances techniques en photo, en graphisme et en documentation ainsi que de solides notions juridiques (sur le droit d'utilisation de l'image, par exemple). Il doit savoir jongler avec les logiciels de consultation et d'archivage de fichiers numériques.

Il possède aussi une excellente culture générale et un grand sens visuel et esthétique. Le sens de la négociation lui est utile pour pouvoir imposer ses vues auprès de ses supérieurs et obtenir le meilleur tarif de ses fournisseurs.

Travaillant en collaboration avec des éditeurs, des journalistes ou des auteurs (écrivains, dessinateurs, peintres et photographes), ainsi qu’avec un important réseau de fournisseurs et partenaires, il doit avoir le sens du contact. 

Un iconographe débutant gagne de 1 500 à 2 000 euros bruts par mois environ.