Après une école de commerce, à quoi va ressembler ton premier emploi ?

Publié le 03 décembre 2020
 • Mis à jour le 13 septembre 2023
 • digiSchool
Comme les ingénieurs, les diplômés des Grandes Ecoles de commerce et de management, et notamment celles du concours Ecricome, sont très recherchés sur le marché de l’emploi. En 2020, ils peuvent même se targuer de choisir leur employeur. Une école de commerce reste un sacré sésame !

Article rédigé en partenariat avec concours Ecricome.

Les chiffres le montrent. A l’EM Strasbourg, 92% des étudiants du programme grande école (PGE) sont en poste moins de six mois après leur diplomation. 82 % en CDI !

Kedge Business School, 95% des diplômés trouvent un emploi en moins de quatre mois. Plus de deux-tiers des promotions de dernière année trouvent même leur premier job avant d’être diplômé, a-t-on noté du côté de Neoma BS.

C’est le cas également chez Rennes School of Business où 62% des étudiants sont recrutés avant la fin de leurs études. Six mois après leurs études en école de commerce, ce sont 95% des étudiants qui sont en poste. Des salaires débutants qui tournent autour de 41 000 € annuels selon la Conférence des grandes écoles (CGE).

A lire aussi :« Les CV des candidats des Grandes Écoles sont sur le haut de la pile »

L’international en ligne de mire

Des chiffres qui te font rêver ? Sache que ce passeport peut aussi te conduire vers les métiers de l’audit, du conseil, des ressources humaines, de la finance, de la gestion, du marketing, etc. Dans des secteurs d’activités variés tels le luxe, l’agroalimentaire, l’industrie automobile ou cosmétique, l’aéronautique, l’informatique et les systèmes d’information, les télécommunications, l’assurance…

« Aujourd’hui, il y a beaucoup de métiers en tension dans des domaines où les écoles ne fournissent pas assez de diplômés face à un marché en demande tels que le business development et marketing, le contrôle de gestion, les ressources humaines, la communication, les achats et la logistique… ou certains secteurs d’activité comme l’IT/Digital, la banque, assurance et audit. Le positionnement s’inverse alors : c’est le candidat qui choisit l’employeur », décrypte Andréa Stephan-Blondel, directrice Talents and Career à Rennes School of Business.

Des opportunités à saisir en France, mais aussi à l’étranger. A l’EM Strasbourg, 37 % des diplômés décrochent un premier emploi à l’international. Luxembourg, Allemagne et Chine en tête. « La mobilité, obligatoire dans le PGE, permet à nos étudiants de maîtriser plusieurs langues et de découvrir d’autres cultures. Un vrai atout », défend-on à l’école alsacienne.

A lire aussi :Des cours et des stages d’anglais en ligne pour remplacer les séjours linguistiques

A Kedge, où les étudiants doivent effectuer une mobilité académique et s’engager dans un projet international solidaire, des modules sur la négociation et la culture chinoise liés au business ponctuent depuis plusieurs années la maquette de formation. Preuve de l’importance toujours croissante des échanges commerciaux sino-européens.

La formation, mais pas que !

Autre voie d’accélération dans le monde du travail : les parcours en alternance, en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage. Ils permettent de former des futurs managers directement opérationnels, en prise avec les savoir-faire et savoir-être professionnels, et précipitent ainsi l’entrée des étudiants sur le marché des actifs.

Désormais, les années de césure, le stage de fin d’études et les réseaux sociaux professionnels, comme LinkedIn, jouent aussi un rôle essentiel. « On note également l’importance d’actions type job-datings, forums physiques et virtuels, corporate days… », conclue-t-on à Rennes School of Business.

A lire aussi :Modalités des concours ECRICOME TREMPLIN 1 et 2 en 2021