Contrôleur de la concurrence, de la consommation et la répression des fraudes

Niveau Scolaire

Bac ou équivalent

Secteur d'activité

Fonction publique

Salaire

1150 € / mois à 0 € / mois

Qu'est ce que le métier Contrôleur de la concurrence, de la consommation et la répression des fraudes ?

Le contrôleur de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, comme son nom l’indique, contrôle le respect des règlementations relatives à la concurrence, à la consommation et à la circulation des marchandises. Il recueille les plaintes formulées par les consommateurs et agit en conséquence : contrôle, sanction.. Sa responsabilité est grande puisque la sécurité des consommateurs dépend de lui. C’est un fonctionnaire de l’Etat.

Que fait un Contrôleur de la concurrence, de la consommation et la répression des fraudes ?

Le contrôleur de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a pour mission de détecter toute pratique contraire aux règles de la concurrence. Il combat, par exemple, les abus de position dominante. Il veille également aux tarifs et à leur transparence entre entreprises. De ce fait, il a un rôle de surveillance au niveau de l’application des réglementations concernant la protection et l’information des consommateurs.

Ses domaines d’intervention sont variés et peuvent concerner le processus de fabrication des produits alimentaires et industriels pour s’assurer du respect des règles de fabrication. Ajoutons que son pouvoir de contrôle au sein d’une entreprise est étendu et l’autorise à intervenir jusqu’au niveau comptable.

Le contrôleur de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes peut saisir des documents et dresser des procès-verbaux le cas échéant. Pour mener à bien toutes ses missions, ce professionnel doit avoir des connaissances en droit commercial, civil, pénal, européen et un savoir-faire en analyse comptable. Et bien sûr il maîtrise les techniques d’investigation. Notons qu’il peut intervenir dans le secteur des douanes (Contrôler les déclarations d'exportation, d'importation et vérifier les marchandises).

Mais le contrôleur de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes n’a pas qu’une mission de contrôle et de sanction : il intervient auprès des professionnels dans le cadre de la prévention et promeut le développement des normes de qualité (label…).

De ce fait il peut conseiller l’entreprise sur la réglementation et jouer un rôle pédagogique. Ce fonctionnaire, on s’en doutera, n’est pas très apprécié par ceux qui font l’objet des contrôles. 

Qualités pour être Contrôleur de la concurrence, de la consommation et la répression des fraudes

Le contrôleur de la répression des fraudes doit être mobile, se déplacer, enquêter dans les entreprises suspectées. Pour mener à bien ses missions, il doit être extrêmement rigoureux. Les conflits sont fréquents et il faut savoir les réguler.

Diplomate, il doit aussi faire preuve d’autorité. Le contrôleur des fraudes a un sens de l’initiative et de l’observation. Il est réactif et curieux car son métier l’oblige a maintenir une veille juridique. Il doit savoir s’adapter aux nombreux changements législatifs. 

Le contrôleur de la répression des fraudes connait bien le monde de l’entreprise et peut avoir une vision globale et synthétique de son fonctionnement. Enfin, en qualité de fonctionnaire de l’Etat, le contrôleur de la concurrence, de la consommation et la répression des fraudes a le sens du service et du devoir accompli. Il œuvre pour la collectivité.

Comment devenir Contrôleur de la concurrence, de la consommation et la répression des fraudes ?

Combien gagne un Contrôleur de la concurrence, de la consommation et la répression des fraudes ?

On débute avec un salaire brut mensuel de 1500 euros. Un salaire qui peut varier selon le lieu d’exercice.

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