Localier

Des travaux effectués sur telle avenue à la remise d’une médaille sportive, en passant par l’ouverture d’un nouveau commerce ou le portrait d’un personnage local… rien ne le rebute. Avec son chef de service ou rédacteur en chef, il participe aux conférences de rédaction pour trouver des sujets à traiter et déterminer les angles journalistiques. Homme de terrain, le localier s’informe avant de partir à l’abordage, recueillant de précieuses données qu’il aura récoltées sur le Web, via les archives ou en s’adressant à un interlocuteur.

Le localier  réalise reportages et portraits le plus souvent, mais ne néglige pas non plus de traiter l’actualité en relatant les brèves de quartiers, les travaux de rue. Souvent armé d’un dictaphone, il prend aussi des photos. Le localier  est sur le qui-vive en permanence, prêt à partir en mission quand l’information locale l’exige.

Dynamique, réactif et mobile, le localier possède un excellent carnet d’adresses qui lui sera bien utile, surtout à l’échelle de sa ville ou de sa région. Homme de réseaux, il a le sens du contact. Rigoureux, il vérifie ses informations en les recoupant. Bien sûr, il est un témoin privilégié et un observateur aguerri. Ses capacités rédactionnelles sont certaines.

Un localier débutant perçoit le Smic tandis qu’un journaliste expérimenté peut gagner, selon l’entreprise et son statut, entre 1800 et 2500 euros bruts par mois.