La plupart des instituts recrutent après une première année de médecine (PACES). C’est le cas de 22 instituts sur 40.
D’autres acceptent aussi les postulants après une licence 1 sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) ou une licence 1 sciences et vie.
Côté profil, il n’y a pas d’impératif, même si les étudiants ayant décroché un baccalauréat scientifique représentent la très grande majorité des admis (plus de 97% des entrants, selon l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes). Les épreuves se fondent en effet sur le programme de première et terminale scientifique.
Quelques places sont réservées chaque année aux athlètes de haut niveau, qui se trouvent dispensés du concours d’entrée. Leur nombre est toutefois restreint : 10 en Ile-de-France, à l’institut Saint-Maurice (94), et 20 dans les instituts des autres régions.
Ces sportifs doivent figurer dans la liste nationale des sportifs de haut niveau et avoir leur bac ou un diplôme admis comme équivalent. Leurs dossiers, transmis au Ministère des sports par l’intermédiaire de la Fédération sportive, sont examinés par la Commission Nationale d’Admission des SHN aux professions paramédicales.
Leur formation peut être étalée sur plus de trois ans mais ils passent les mêmes examens que les autres.
Un quota de places est arrêté et réparti entre les différentes régions. La sélection est rude :moins de 5% des candidats parviennent à rejoindre les bancs d’un IFMK.
Pour l'année 2013-2014, 2.485 places sont ouvertes. Vous pouvez consulter le détail de la répartition en ligne. Ce quota connaît une certaine progression : en 2007, il n’était que de 1.929 places.