Trois choses à savoir sur le bail de colocation

Publié le 13 juin 2023
 • Mis à jour le 19 juillet 2023
 • Adeline A.

Quand on est sur le point de débuter une colocation, l’administratif prend une place considérable. Le bail, en particulier, peut avoir plusieurs formes. Types de baux, résiliation du bail, précautions à prendre : voici l’essentiel de ce que tu dois savoir.

bail de colocation

Le bail c’est, pour rependre la définition du dictionnaire du Larousse, « une convention par laquelle le possesseur ou le détenteur légal d’un bien meuble ou immeuble en cède l’usage ou la jouissance à une autre partie, pendant un certain temps et moyennant un certain prix ; contrat qui constate le bail ». Le bail de colocation, lui, peut être soumis à certaines particularités qui n’existent pas pour un locataire unique.

Il existe deux types de baux de colocation

Eh oui, bail au singulier, baux au pluriel ! Cette considération orthographique passée, attardons-nous sur les différents types de baux. Si tu es en colocation, tu peux avoir :

Le bail unique de colocation

C’est le bail de colocation le plus courant. Dans ce cas, tous les colocataires signent le même bail. Cependant, chaque colocataire doit bien fournir les pièces indispensables pour un dossier de location.

Avec le bail unique de colocation, tous les occupants sont mutuellement solidaires. Un seul loyer est demandé. C’est ensuite à l’ensemble des colocataires de se répartir les charges et les montants dus par chacun. 

Un bail pour chaque colocataire

En optant pour le bail par locataire, les colocataires sont juridiquement indépendants les uns des autres. En clair, ça veut dire que tu es officiellement le seul à pouvoir profiter de ta chambre, et que chaque colocataire paie sa part du loyer et des charges. Bien entendu, les pièces communes sont à tous et doivent être laissées en bon état !

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La résiliation de ton bail de colocation se fait en plusieurs étapes

Si tu veux quitter ta colocation, tu ne peux pas le faire du jour au lendemain. Bien souvent, un préavis a été fixé par le propriétaire de l’appartement. Par exemple, tu devras l’avertir de ton départ trois à un mois avant la date fixée.

➜ On te donne ici nos conseils pour rédiger ta lettre de préavis.

N’oublie pas non plus de payer les charges locatives qui te reviennent, qu’il s’agisse du loyer, d’internet ou de l’eau et de l’électricité. Si faire un état des lieux paraît logique dans le cas où tous les colocataires quittent l’appartement en même temps, il est aussi recommandé si tu es le seul à partir. Tu peux ainsi demander au propriétaire (ou à l’agence) de faire un état des lieux intermédiaire avec toi, afin d’éviter que des dégradations qui apparaîtraient après ton départ te soient attribuées.

Enfin, n’oublie pas de demander la restitution du dépôt de garantie. Si le bail de la colocation est collectif, le propriétaire n’est pas obligé de te le donner : tu devras peut-être attendre que les autres colocataires aient quitté le logement avant de l’obtenir.

A voir aussi :Qu’est ce que la garantie Visale ?

Tu paieras le loyer après ton départ si tu as un bail unique

N’oublie pas que si tu as donné congé à ton propriétaire et que tu avais un bail unique, tu continueras peut-être à payer ton loyer après ton départ.

En effet, le bail de colocation contient une clause de solidarité, ce qui fait que, pendant six mois maximum, tu resteras redevable du loyer. La solution pour éviter ça ? Te faire remplacer dès ton départ par un nouveau colocataire… et que celui-ci figure bien sur le bail.