Frais d’inscription en études supérieures : combien faut-il payer selon son diplôme ?

Publié le 16 juin 2022
 • Mis à jour le 26 juillet 2023
 • Marie-Lou Cauzit

Faire des études engage divers frais ! Entre le logement, la vie quotidienne ou encore les frais de scolarité, il est nécessaire d’avoir une idée des coûts pour anticiper son financement. Les frais de scolarité à l’université dépendent du niveau du diplômé préparé, de la situation de l’étudiant, ou encore de sa nationalité. On fait le point ici sur le droits d’inscription à l’université pour les étudiants français et internationaux.

frais inscription université

Pour la quatrième année consécutive, les droits d’inscription à l’université n’augmenteront pas à la rentrée 2022-2023. Il faut savoir qu’à la différence des établissements privés qui fixent librement les montants des frais de scolarité, les droits d’inscription dans les établissements publics relevant du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation sont fixés par arrêté.

Droits d’inscription par diplôme dans les établissements d‘enseignement supérieur publics

  • 170 € pour une année de Licence ou diplôme national délivré au cours d’études conduisant au grade de licence, ainsi que les licences professionnelles.
  • 243 € pour une année de master ou diplôme national délivré au cours d’études conduisant au grade de master ;
  • 601 € pour un diplôme d’État de paysagiste ;
  • 2 500 € pour un diplôme d’ingénieur (cursus débuté le 1er septembre 2018, 2019, 2020 et 2021) ;
  • 380 € pour un doctorat.

Ces frais d’inscription s’appliquent aux étudiants français ou ressortissant d’un pays de l’Union Européenne, de l’Espace Economique Européen ou de la Suisse.

Les étudiants extra communautaires doivent s’acquitter de frais d’inscription différenciés, comme l’indique le site de Campus France. Ils s’élèvent à 2 770 € en cycle de licence et 3 770 € en cycle master.

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Liste des établissements d’enseignement supérieur public en France

Voici la liste des principaux établissements d’enseignement supérieur publics français dépendant du ministère en charge de l’enseignement supérieur :

  • les universités françaises ;
  • l’ensemble des communautés d’universités et établissements ;
  • l’Institut National Polytechnique de Toulouse ;
  • les quatre écoles centrales de Lille, Lyon, Marseille et Nantes ;
  • les six instituts nationaux des sciences appliquées : INSA Lyon, INSA Rennes, INSA Toulouse, INSA Rouen, INSA Strasbourg et INSA Centre-Val de Loire ;
  • les trois universités de technologie (Compiègne, Belfort-Montbéliard, Troyes) ;
  • les quatre écoles normales supérieures : ENS Paris, ENS Cachan, ENS Lyon et ENS Rennes ;
  • 9 établissements et écoles d’ingénieurs extérieurs aux universités : l’Institut supérieur de mécanique de Paris, l’Ecole nationale supérieure des arts et industries textiles, l’Ecole nationale supérieure de chimie de Montpellier, l’Ecole nationale supérieure de chimie de Paris, l’Institut national universitaire Jean-François Champollion, l’Institut national polytechnique Clermont Auvergne, l’Ecole nationale supérieure de mécanique et d’aérotechnique de Poitiers, l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Caen et l’Ecole nationale supérieure de mécanique et des microtechniques ;
  • Vingt grands établissements comme le Collège de France, le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), l’Institut national de langues et de civilisations orientales (Inalco) ou encore l’école des hautes études en sciences sociales (Ehess) ;
  • les cinq établissements français à l’étranger : l’école française d’Athènes, l’école française de Rome, l’école française d’Extrême-Orient, l’Institut français d’archéologie orientale du Caire et la Casa de Velázquez de Madrid ;
  • les vingt-cinq organismes publics de recherche dont le CNRS, le CNES, le CIRAD, l’INSERM, l’INRA, ou encore l’IFREMER.

Comme le précise le site etudiant.gouv.fr, les écoles d’ingénieurs sous tutelle des ministères en charge de la défense (ENSTA Paris Tech, ISEA, Polytechnique, etc), de l’économie (Mines paris Tech, les écoles de l’Institut Mines Telecom, etc) et de l’agriculture (Agro Paris Tech, Montpellier Sup Agro, etc) pratiquent des tarifs différents. Il en est de même pour les établissements d’enseignement supérieur agricole publics et ceux relevant du Ministère de la culture. renseigne-toi bien auprès de l’école pour tout savoir.

La CVEC, une contribution vie étudiante due par tous les étudiants

Avant toute inscription définitive en formation initiale dans un établissement d’enseignement supérieur, chaque étudiant doit s’acquitter de la CVEC, pour Contribution de Vie Etudiante et de Campus.

C’est une contribution financière obligatoire collectée par le Crous de chaque académie. Les sommes récoltées permettent de financer des projets et actions visant à favoriser l’accueil des étudiants sur les campus, l’accompagnement social, associatif (culturel, sportif) ou encore le développement d’actions de prévention et d’éducations à la santé.

Pour la rentrée 2022-2023, la CVEC s’élève à 95 €.

Exonération de la CVEC

Dans certains cas, certains étudiants peuvent être exonéré de la CVEC. C’est le cas des étudiants boursiers ou bénéficiant d’aides spécifiques annuelles, des étudiants réfugiés ou encore des étudiants bénéficiaires de la protection subsidiaire ou protection temporaire.

Même exonérés de la CVEC, tous doivent effectuer la démarche en ligne sur le site cvec.etudiant.gouv.fr afin d’obtenir leur attestation. Celle-ci doit obligatoirement être remise à l’établissement lors de l’inscription administrative.

A noter également que les étudiants suivant une formation en apprentissage ou préparant un BTS, un DMA ou des formations comptables ne sont pas concernés par la CVEC.

En savoir plus :Qu’est ce que la CVEC ? Montant, attestation, exonération