Auditeur indépendant, un métier recherché et unique
- Publié le 02 mars 2022
- Mis à jour le 02 mars 2022
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Le métier d’auditeur indépendant demande un savoir-faire technique. En effet, il nécessite de détenir un master complété d’un diplôme de trois ans qui permettra de passer le certificat final. C’est aussi une fonction clé au sein des entreprises : l’auditeur est au service de la sécurité économique de la structure. À travers ses missions, il remplit également une mission au service de l’intérêt général.
Qu’est-ce que le métier d’auditeur indépendant ?
L’auditeur indépendant, c’est comme un gardien de la galaxie économique. Son rôle est de garantir la sincérité de l’information émise par une entreprise, qu’elle soit financière (comptes annuels) et/ou non financière (impact RSE, égalité homme-femme, bilan carbone…). Il permet ainsi de travailler sur l’image de confiance de l’entreprise vis-à-vis de ses parties prenantes (fournisseurs, banque, clients, etc.), en formulant une opinion sur l’exactitude et la sincérité des comptes annuels de l’entité qu’il a auditée.
Sa mission (historique) de certification des comptes se déroule au minimum sur une durée de six ans. En complément de celle-ci, l’auditeur indépendant peut également être sollicité de manière ponctuelle pour émettre des attestations ou réaliser des diagnostics portant sur les données financières ou non financières de l’entité, sur l’efficacité de ses processus ou encore sur son profil de risque en matière de cybersécurité. La valeur de ces interventions sur-mesure, comme celle de la certification, repose tant sur son indépendance que sur son expertise technique d’auditeur. Dans tous les cas, l’opinion qu’il émet engage sa responsabilité pénale. C’est la garantie de son indépendance et de la confiance qu’on peut avoir en lui !
Tu l’auras compris, l’auditeur indépendant joue un rôle stratégique auprès des entreprises, grâce à son contact privilégié avec le dirigeant de l’entreprise qu’il audite. Il maîtrise à la fois des connaissances juridiques, financières et économiques, qu’il maintient à jour tout au long de sa carrière grâce à une formation continue obligatoire.
L’auditeur indépendant travaille avec…
Des entreprises privées en majorité. Mais aussi, et de plus en plus, avec des structures publiques (hôpitaux, universités, collectivités territoriales, etc), ainsi qu’avec les acteurs du secteur non-marchand : associations, fondations, fonds de dotations. Il travaille dans tous les secteurs : l’industrie, le commerce, l’agroalimentaire, le transport, la logistique, la sécurité informatique, les nouvelles technologies… Dans tous les cas, l’auditeur indépendant veille au respect des réglementations essentielles qui s’appliquent à l’entité concernée.
Quel profil pour être auditeur indépendant ?
Malgré les caractéristiques techniques très pointues du métier d’auditeur indépendant, certaines qualités humaines sont indispensables pour l’exercer ! Comme son nom l’indique, un auditeur indépendant… écoute, avant tout. C’est donc un métier de contact, de rencontre et de terrain. Il peut amener à voyager dans toute la France, mais aussi à l’étranger.
Ce métier s’exerce aussi bien au sein d’un cabinet qu’en libéral – si tu as un profil plus indépendant. Quoi qu’il en soit, c’est un véritable métier-passion dans lequel tu ne peux pas t’engager à la légère. C’est pourquoi la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes, qui représente les intérêts de la profession, a créé un quiz simple et ludique. Objectif : t’aider à évaluer ta compatibilité avec ce métier !
Se former à ce métier à partir de bac+5
Pour t’inscrire au Certificat Préparatoire aux fonctions de Commissaire Aux Comptes (CPCAC), il faut que tu sois titulaire d’un diplôme conférant le grade master. Tu peux être issu d’un master universitaire ou d’une école de management. L’obtention du CPCAC est obligatoire pour effectuer ton stage professionnel d’auditeur indépendant, sauf si le master que tu as suivi te permet de valider 4 UE du DSCG (Diplôme Supérieure de Comptabilité et Gestion).
Une fois cette première étape passée, la seconde consiste en la réalisation d’un stage professionnel salarié de trois ans en cabinet d’audit et de commissariat aux comptes. Il te permettra d’acquérir l’expérience professionnelle nécessaire, ainsi qu’un bagage théorique grâce au suivi de 24 journées de formation au cours de ces trois années. Le passage du Certificat d’Aptitude aux Fonctions de Commissaire Aux Comptes (CAFCAC) est la dernière étape qui permet l’exercice de la profession.
À noter : le CAFCAC permet l’inscription aux épreuves du DEC pour devenir expert-comptable.
Des perspectives d’embauche assurées
Dans le droit français, le métier d’auditeur indépendant mène logiquement au statut de commissaire aux comptes si tu souhaites aller au bout de la démarche et prêter serment auprès de la Cour d’appel. Chaque année, le secteur recrute plus de 8 000 collaborateurs dans les cabinets d’audit. Et de nombreux postes restent encore à pourvoir aujourd’hui ! Des chiffres qui pourraient monter à 10 000 auditeurs à recruter par an.
En outre, les jeunes diplômés sont particulièrement recherchés sur le marché du travail. Le plus souvent, ils sont recrutés par les cabinets où ils ont effectué leur stage. Plus de 6 000 cabinets sont en activité en France. La moyenne d’âge de leurs collaborateurs est inférieure à 35 ans.
Enfin, concernant le salaire, la rémunération d’un auditeur indépendant est attractive. En effet, elle peut s’élever à 2 000 € nets en début de carrière. Cette rémunération évolue rapidement avec l’expérience et les responsabilités.
Pour tout savoir sur le métier d’auditeur indépendant, les qualités requises et les parcours de formation possibles, rendez-vous sur le site devenirauditeur.fr.