Étudiant en PACES, tu peux te réorienter en école d’ingénieurs
Article rédigé en partenariat avec UniLaSalle
Pouvez-vous nous présenter ESIEE-Amiens en quelques mots ?
Nouredine Zitouni : L’ESIEE-Amiens est une école d’ingénieurs qui forme des ingénieurs généralistes avec un focus sur les applications de l’énergie et du numérique. Nous proposons des spécialisations dans le génie électrique appliqué à l’usine connectée, au bâtiments intelligents, à la maîtrise et au management de l’énergie et à toutes les applications des réseaux informatiques.
Nos formations sont au cœur du développement industriel, avec les contraintes du développement durable.
Nos formations sont accessibles via Parcoursup pour les Bacheliers et via le concours E3A-polytech pour les élèves issus des classes CPGE ou encore après un BTS.
En cycle ingénieur (bac+3 jusqu’à bac+5) la formation peut être suivie sous statut étudiant ou bien sous statut apprenti. Dans ce cas, la formation est payée par l’entreprise et l’apprenant est salarié de son entreprise. Sa formation se fait par alternance : un mois école suivi d’un mois entreprise.
L’ESIEE Amiens est très ouvert aux d’étudiants en réorientation, via les rentrées décalées ou les admissions parallèles. Quels profils vous intéressent en particulier ?
NZ : Nous accueillons tous les étudiants, à condition qu’ils aient un solide bagage scientifique. Les étudiants qui sortent de PACES ont eu un bon bac, ils ont fait des matières scientifiques, ils peuvent donc intégrer une école d’ingénieurs.
On sait que s’il y a de nombreux étudiants en PACES, beaucoup moins parviennent en deuxième année. Nous pensons que l’ESIEE Amiens peut répondre autrement à leur envie de servir la santé et l’environnement, grâce à la technologie.
Par exemple, certains de nos diplômés pilotent désormais le système informatique de l’hôpital d’Amiens. Les étudiants de PACES peuvent donc trouver de l’intérêt à une école d’ingénieurs sans trop changer leur projet. Avec la réalité virtuelle, on peut réaliser des applications de chirurgie augmentée. On peut aussi utiliser la robotique comme partie opérative stable qui aidera les chirurgiens. La télémédecine aura besoin de plus en plus d’informaticiens, etc.
Selon vous, quelles seraient les raisons, pour un étudiant en médecine, de se réorienter dans le domaine du numérique ou de l’énergie ?
NZ : Les grands changements médicaux et environnementaux actuels ne peuvent être réalisés qu’avec la puissance du numérique. Les informations sur la pandémie se transmettent via le web, la création de Doctolib a transformé le suivi médical, le personnel hospitalier se sert désormais d’objets connectés. Certaines opérations médicales utilisent la réalité augmentée, notamment chez le dentiste ! La télémédecine permettra également de pallier le désert médical. Le numérique peut résoudre de nombreux problèmes. Il peut amplifier la puissance de frappe du corps médical.
Concernant l’environnement, l’agriculture de demain sera connectée. Les récentes trouvailles technologiques vont permettre de réduire les pesticides, de planter des graines au bon endroit… Dans ce domaine, il y a également de nombreuses problématiques à traiter pour l’environnement urbain.
Quels sont les critères et modalités d’admission en réorientation après une 1re année d’études ? Par exemple pour un étudiant en PACES qui souhaite intégrer une école d’ingénieurs ?
NZ : Si l’étudiant est issu de PACES, il a déjà une appétence pour les matières scientifiques, il est un être logique. Nos équipes analyseront son dossier, puis nous recevrons le candidat en entretien. Une fois le cursus intégré, il bénéficiera de cours de rappels en mathématiques et d’autres notions scientifiques.
Nous recrutons également des étudiants via la rentrée décalée : là aussi, ils profitent de tutorats pour rattraper les cours de mathématiques, d’informatique, etc.
Quelle est la différence entre une grande école d’ingénieurs et une formation en ingénierie chez UniLaSalle ?
NZ : Nous mettons en place une pédagogie par projet. Les étudiants ont beaucoup de matériel à leur disposition, et nous tenons à dispenser un enseignement pratique. Les promotions de l’école sont à taille humaine, ce qui permet aux apprenants d’être proches de l’encadrement de l’école.
Quelles sont les spécificités de votre enseignement et de votre accompagnement pour les étudiants ?
NZ : Les aînés font le tutorat, et le corps enseignant est en charge du coaching. Les étudiants entament la construction d’un projet professionnel dès leur première année, juste après le bac. C’est un « projet rêve » qui évolue d’année en année, pendant tout leur cursus. À la fin de celui-ci, ils possèdent un profil de compétences qui leur est propre.
La formation des étudiants est caractérisée par 10 mois de stages en milieu professionnel. Un tiers de nos étudiants sont embauchés en début de cinquième année.
Enfin, nous pratiquons le contrôle continu, nous ne faisons pas de partiels à la fin de chaque semestre.