Premier emploi après un master en école de commerce : quatre étudiants témoignent

Publié le 05 mars 2021
 • Mis à jour le 08 novembre 2023
 • digiSchool
Comment les jeunes diplômés trouvent-ils leur premier emploi en sortant d’école de commerce ? En quoi leurs cours continuent-ils à leur être utiles dans leur vie professionnelle ? digiSchool a recueilli les témoignages de quatre étudiants afin de savoir comment se passait leur nouvelle vie.

Article rédigé en partenariat avec le concours ECRICOME.

Pour intégrer le programme PGE qui leur a permis de trouver un emploi après leur master en école de commerce, Rodolphe (27 ans), Juliette (24 ans), Borui (26 ans) et Myrian (24 ans) sont tous passés par le concours ECRICOME TREMPLIN 1 ou 2. Celui-ci permet en effet d’intégrer une grande école en admissions parallèles. Et pourtant, tous viennent d’horizons très différents.

Des poursuites d’études en admissions parallèles via le concours TREMPLIN

« Après mon bac, j’ai fait un Bachelor (Spécialisation finance) à KEDGE BS. Puis, via le concours TREMPLIN 2, j’ai intégré le Master Programme Grande École de KEDGE BS (Parcours Audit, Expertise comptable), explique Rodolphe. Je ne me voyais pas aller dans une autre école après mon Bachelor. J’ai passé ce diplôme à Bordeaux et le PGE à Marseille. »

Juliette, de son côté, est d’abord passée par une formation universitaire avant d’intégrer une grande école. « J’ai fait un DUT Techniques de Commercialisation. Une fois ce diplôme en poche, j’ai passé le concours ECRICOME. J’ai intégré NEOMA BS en Programme Grande École en 2016 et j’en ai été diplômée en 2020. »

« J’ai fait une prépa pendant trois ans, raconte Borui, puis j’ai passé plusieurs concours dont le concours ECRICOME. J’ai finalement intégré l’EM Strasbourg en 2016. J’y ai suivi le Programme Grande École-Master Comptabilité et finance. »

Lire aussi :Intègre une grande école de commerce après une CPGE avec le concours ECRICOME PRÉPA

Myrian, pour sa part, est passé par la case BTS avant de passer le concours TREMPLIN 2. « J’ai fait un BTS Commerce international. Ensuite, j’ai fait un double cursus : prépa ATS Économie Gestion – L3 AES Parcours Commerce et Affaires Internationales – Économie de développement et développement international. J’ai eu de bonnes notes au concours ECRICOME TREMPLIN 2, et je suis allé aux oraux de Rennes SB sans attente particulière. Mais le campus était gigantesque et son architecture m’a beaucoup plu. L’entente entre les étudiants m’a également marqué. L’école mettait beaucoup l’accent sur l’aspect international de ses formations. Je m’y suis donc inscrit en Master in Management !  »

Le choix de s’orienter vers un programme en Grande École a été bénéfique aux quatre étudiants. En effet, ils ont tous pu se lancer très rapidement sur le marché du travail une fois leur diplôme de master d’école de commerce en poche.

Quand les stages débouchent sur un premier emploi

Myrian a été embauché à la fin de son stage de fin d’études. « J’étais attiré par le secteur de l’agroalimentaire et de la restauration. J’ai fait mon stage de fin d’études en tant qu’assistant chef de produit à La Croissanterie, où je viens d’être embauché en tant que chef de produits junior », dit-il avec enthousiasme.

Borui, quant à lui, a décidé de compléter ses études par une autre expérience avant de se lancer dans la vie professionnelle. « Comme j’en avais la possibilité, j’ai fait un stage de fin d’études chez Bpifrance en tant que contrôleur interne. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai postulé sur le site de PwC Luxembourg, où j’ai été embauché en tant que auditeur financer junior. »

Y as-tu pensé ?L’alternance pour financer ton école de commerce

Des profils démarchés après un premier job pas toujours conforme aux attentes

Pour Juliette et Rodolphe, le premier poste qu’ils ont obtenu à la sortie de leurs études n’était pas forcément le bon. Juliette a ainsi été embauchée à la fin de son alternance en dernière année d’études. Mais elle n’est pas restée longtemps dans l’entreprise, même si l’expérience était satisfaisante. En effet, elle a rapidement reçu une proposition pour un poste avec plus de responsabilités. « J’ai été démarchée par Adobe, qui est l’entreprise où je travaille actuellement en tant que renewals sales specialist (ou sales representative). Je considère que c’est ça, mon vrai premier job », confie-t-elle.

Rodolphe, quant à lui, considère le premier job qu’il a obtenu après ses études comme « un stage ». Un prélude au poste qu’il a obtenu ensuite, qu’il considère comme son véritable premier emploi. « Une fois mon diplôme obtenu, j’ai cherché du travail en envoyant des CV et répondant à des annonces. J’ai obtenu mon premier poste en tant que collaborateur comptable, où je suis resté un peu plus d’un an, raconte-t-il. Je voyais cette expérience comme un stage pour compléter mes connaissances dans le domaine de la comptabilité. Puis, j’ai été démarché par l’entreprise où je travaille actuellement, toujours en tant que collaborateur comptable. Le poste que j’y occupe ressemble plus au type de travail que j’imaginais une fois sorti de KEDGE BS. »

Après un master en école de commerce : des compétences toujours utiles dans la vie professionnelle

Juliette l’affirme : « Je dois toutes mes connaissances à mon école ! Mes compétences commerciales, ma capacité à négocier : j’ai tout appris chez NEOMA BS. De plus, comme j’ai fait une spécialité digital marketing en Master 2, j’ai appris à connaître les outils utilisés par les clients dont je m’occupe à l’heure actuelle. Ce qui me permet d’assurer un suivi plus efficace. »

Quant à Rodolphe, sa formation en école de commerce constitue un atout quotidien dans son travail. « Dans l’entreprise où je travaille, la majorité de mes collaborateurs ont une formation universitaire de comptable. J’ai une vision un peu différente du métier, plus économique, grâce à mon Master PGE. Et j’ai pu acquérir d’autres compétences, notamment en numérique, grâce à mes études. Quand l’entreprise a voulu développer son site internet, j’étais le référent, parce que j’avais fait du marketing à KEDGE BS. » Il précise que le travail en groupe fait pendant ses études l’a préparé à travailler en équipe au sein de son entreprise.

C’est justement le travail en groupe, notamment en association, qui a été déterminant pour Borui. « J’ai fait partie de l’association Jobs Service à l’EM Strasbourg, où on trouvait des missions en intérim pour les étudiants. J’étais trésorier, j’ai fait de la comptabilité, travaillé en équipe… Ça m’a aidé à me projeter dans ma vie professionnelle. »

Lire aussi :« Les CV des candidats des Grandes Écoles sont sur le haut de la pile »

Intègre une grande école de commerce en admissions parallèles

Après un DUT, un BTS ou même une licence, tu peux intégrer un PGE en école de commerce grâce aux admissions parallèles. Les concours ECRICOME TREMPLIN 1 et 2 permettent justement de concourir à quatre Business School multi-accréditées. Elles sont réparties sur l’ensemble du territoire : EM Strasbourg, KEDGE BS, NEOMA BS et Rennes School of Business. Toutes membres de la CGE, les Grandes Écoles membres d’ECRICOME sont reconnues à l’international et délivrent toutes un diplôme visé par l’État de niveau bac+5. 

Concours ECRICOME TREMPLIN 1 et 2 : pour quels profils ?

ECRICOME TREMPLIN 1 s’adresse aux étudiants qui préparent ou sont déjà titulaires d’un bac+2. En passant ce concours, tu intègres donc directement la 3ème année des PGE de ces quatre Grandes Écoles. 780 places sont ouvertes en 2021.

Les candidats déjà titulaires d’un bac+3 ou bac+4 passent quant à eux le concours ECRICOME TREMPLIN 2. Ils intègrent alors le PGE des écoles membres en 4e année de master. 1 290 places sont ouvertes pour 2021.

Pour les concours ECRICOME TREMPLIN 1 et 2, une inscription unique de 180€ (ou 245€ incluant le test TAGE 2 ou TAGE MAGE ) et de 30€ pour les boursiers (ou 95€ avec le test TAGE 2 ou TAGE MAGE) te permet de candidater dans les 4 écoles et sur l’ensemble des 6 campus. 

Tu as jusqu’au 11 avril 2021 pour t’inscrire et finaliser ton dossier sur ton espace CANDIDAT ECRICOME TREMPLIN 1 et TREMPLIN 2.

Les admissions se déroulent en deux temps: une étude de dossier, puis deux épreuves orales. Ces modalités sont les mêmes pour les concours ECRICOME TREMPLIN 1 et TREMPLIN 2.

L’étude de dossier ECRICOME TREMPLIN 1 et 2

En raison de la situation sanitaire actuelle, une étude de dossier remplace les traditionnelles épreuves écrites du concours. Celui-ci se compose de : 

  • tes résultats académiques : notes du baccalauréat, notes du cycle en cours,
  • ton CV,
  • une attestation de niveau d’anglais : IELTS, TOEIC Listening and Reading, TOEFL IBT ou ITP , ou encore DUOLINGO, EASYSPEAKING ou une certification B2 du Cambridge Exam,
  • le relevé de score de ton test de logique : test TAGE 2 ou le test TAGE MAGE ou le test GRE ou le test GMAT.

À noter que tu peux passer le TAGE 2 ou le TAGE MAGE avec ECRICOME. Renseigne-toi directement auprès de la banque de concours pour connaître les dates. Tu peux aussi passer le TAGE 2 ou TAGE MAGE avec la FNEGE. ECRICOME récupère alors ton résultat et l’ajoute à ton dossier.

Il est important de joindre tous ces éléments à ton dossier candidat pour que ton inscription soit prise en compte. Tu as jusqu’au dimanche 11 avril 2021 à 23h59.

Les épreuves orales des concours ECRICOME TREMPLIN 1 et 2

Si tu es admissible à l’issue de l’étude de dossier, tu seras convoqué(e) pour les épreuves orales. Celles-ci se dérouleront entre fin mai et début juin 2021 sur les campus des écoles. 

Tu passes alors une épreuve d’anglais de 20 minutes, ainsi qu’un entretien individuel de 30 minutes dans chaque école où tu es admissible.

En savoir plus :Modalités détaillées du concours ECRICOME TREMPLIN 1 et TREMPLIN 2

Conseils pour réussir ton concours

Tu trouveras des ressources gratuites pour t’entrainer sur le site du concours ECRICOME, rubrique SE PRÉPARER.

En tant qu’ancien candidat du concours TREMPLIN, Rodolphe te dirait que « quand tu te présentes à l’oral, tu dois être fier de ton parcours et de tes projets ! Il ne faut pas forcément aller vers le jury dans un esprit de confrontation, mais plutôt te dire que tu vas partager un temps d’échange avec lui. Il ne faut pas voir l’oral comme un combat. »

À toi de jouer !