Que faire après hypokhâgne et khâgne ?

Publié le 20 juillet 2020
 • Mis à jour le 19 juillet 2023
 • Alexis
Les étudiants des classes préparatoires littéraires visent principalement à intégrer l’ENS Ulm, Lyon ou Cachan. Mais, chaque année seuls 4% des étudiants de khâgne accèdent à une Ecole normale supérieure. Afin d’ouvrir plus de débouchés aux étudiants issus de CPGE littéraires, une cinquantaine d’écoles ont signé un partenariat avec les ENS. Ainsi, depuis la session 2011, les élèves de classes préparatoires littéraires peuvent présenter la banque d’épreuves littéraires (BEL).
que faire après cpge littéraire

Dans cet article, digiSchool présente toutes les options qui s’offrent aux étudiants issus de classes préparatoires littéraires :

  • Passer et réussir les concours de l’ENS
  • Passer et réussir les concours de la Banque des épreuves littéraires (BEL)
  • Redoubler en cas d’échec au concours
  • Rejoindre l’université

La banque d’épreuves littéraires (BEL) ouvre les portes de quelles écoles ?

La BEL qui consiste en un écrit commun, s’est ouvert en 2011 à de nouvelles écoles. Désormais, les concours de fin de khâgne (2ème année de prépa littéraire) ouvrent d’autres portes, notamment celles des écoles de commerce et des IEP.

Les écoles concernées sont par la BEL sont :

  • Le Celsa (Paris IV)
  • Les écoles participant au concours BCE
  • Les écoles participant au concours Ecricome
  • L’école supérieure d’interprètes et de traducteurs (ESIT à Paris III)
  • Les 6 IEP ayant un concours commun
  • L’ISIT
  • L’École des Chartes

Cette ouverture a ainsi multiplier le nombre de débouchés par quatre pour les élèves issus de CPGE littéraires. Un grand pas vers la revalorisation des études littéraires.

A lire aussi :Réforme du bac : quel impact sur les CPGE ?

Que faire en cas d’échec au concours après une CPGE littéraire ?

En cas d’échec au concours, deux options s’offrent aux étudiants issus de prépa littéraire :

  • redoubler la deuxième année de prépa (“khûbe”) afin de pouvoir repasser les concours et retenter son entrée dans l’école visée
  • se réorienter dans une autre filière d’études supérieures

Les étudiants inscrits en classes préparatoires s’inscrivent en parallèle à l’université, dans la filière de leur choix. Cette inscription est un filet de sécurité qui leur permet de bénéficier du système d’équivalence à leur sortie de prépa. En cas d’échec au concours, ils peuvent ainsi intégrer directement la fac en deuxième ou troisième année de licence.

Rappelons que même si la classe prépa ne débouchent pas sur un diplôme, les deux années sont reconnues en termes de crédits ECTS. Des admissions parallèles sont donc possibles entre formations.

Généralement, les étudiants issus de prépa qui rejoignent les bancs de la fac optent pour les spécialités lettres classiques ou modernes, philosophie, langues, histoire ou géographie.

Se réorienter après hypokhâgne 

Certains étudiants décident également de ne pas poursuivre leurs études en prépa après la première année de prépa littéraire (hypokhâgne). Soit parce qu’ils n’obtiennent pas leur votre passage en khâgne, soit parce que la filière ou l’ambiance de prépa ne leur conviennent pas.

Deux options s’offrent à ces élèves : 

  • rester dans le système prépa en optant pour une autre filière proche (prépa sciences sociales B/L, prépa commerciale par exemple)
  • quitter définitivement le monde de la prépa et se réorienter dans une licence à l’université en bénéficiant du système d’équivalences.