Neurochirurgien

Plus d’un neurochirurgien sur quatre exerce son activité en libéral, un tiers a le statut de praticien hospitalier et près d'un quart a une activité mixte. Face à une suspicion de pathologie, le neurochirurgien fait subir des examens préliminaires au patient, avant de décider, en accord avec celui-ci, s'il faut opérer ou non. Il définit ensuite le mode opératoire.

Durant l’intervention, il dirige toute une équipe de spécialistes : anesthésistes, infirmières de bloc opératoire, réanimateurs..

Après l'opération, il prescrit médicaments et soins postopératoires et évalue les résultats de la chirurgie. 

Avec l’expérience, le neurochirurgien peut être amené à diriger un service hospitalier, voire toute une clinique, devenir enseignant-chercheur ou faire de l’humanitaire.

Le neurochirurgien est d’abord un expert de l’ensemble du système nerveux et neurologique. Autant de connaissances qu’il doit actualiser en permanence. C’est aussi un chirurgien, particulièrement habile de ses mains. Confronté à des pathologies parfois très graves, un bon équilibre psychologique et une forte résistance nerveuse sont requis.

Il lui faut faire preuve, de patience (notamment pour traiter des enfants) mais aussi d'écoute et d’empathie. Rigueur, concentration et sens des responsabilités sont de mises, notamment pour respecter les règles strictes d'hygiène et de sécurité du bloc.

Pour diriger les équipes au bloc, il s’appuie sur son sens de la communication et sur son charisme. Enfin, une grande disponibilité s’impose, face à des horaires souvent à rallonge, des gardes et des astreintes de nuit, ainsi que les week-ends et jours fériés.

Un Neurochirurgien débutant gagne environ 3 000 euros bruts par mois, salaire qui peut plus que doubler avec l’expérience.